AccueilActualités« REGIONALES et DEPARTEMENTALES 2021 : Sanctionner lourdement Emmanuel Macron ! » (Penser la France)
« REGIONALES et DEPARTEMENTALES 2021 : Sanctionner lourdement Emmanuel Macron ! » (Penser la France)
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Communiqué national
Mercredi 16 juin 2021
Les dimanches 20 et 27 juin 2021, les Français sont appelés à élire les assemblées départementales et régionales.
Depuis trente ans, la promotion de la Région au détriment du Département – de l’intercommunalité au détriment de la Commune – vise la dissolution de l’Etat français au sein d’un ensemble fédéral : l’Union européenne.
Pour cette raison, les Clubs « Penser la France » n’ont eu de cesse d’appeler au boycott des scrutins régionaux et européens dénaturant le jeu institutionnel français.
Les Français ne s’y sont jamais trompés avec un taux de participation pour ces scrutins de plus en plus faible.
Cependant, en 2021, la nature et les enjeux politiques du scrutin ont changé.
Non seulement, la fusion artificielle des régions en grands Landers – véritable non-sens politique – a fini d’affaiblir l’institution régionale*, mais la proximité de l’échéance présidentielle – dans 10 mois – a presque vidé le scrutin 2021 de ses enjeux locaux pour lui donner une dimension nationale essentielle.
Dans un tel contexte, les clubs « Penser la France » invitent les Français à participer à ces élections départementales et régionales, qui doivent permettre de travailler à préparer l’alternance politique dont la France a tant besoin.
Nous appelons les Français – partout où cela est possible – à sanctionner lourdement une politique d’intégration continentale européiste, antisociale, contraire aux intérêts supérieurs de notre Nation.
Nous appelons les Français à faire barrage à la majorité présidentielle d’Emmanuel Macron, à tous les représentants de La République en Marche (LREM) et à leurs associés.
Les Clubs « Penser la France » travaillent au soutien de plusieurs initiatives politiques de refondation autour d’un « nouveau Conseil National de la Résistance » réunissant communistes authentiques et gaullistes authentiques et au-delà tous citoyens militants pour l’indépendance de la France.
Les Clubs « Penser la France » militent pour les trois sorties immédiates : Sortie de l’OTAN – Sortie de l’UE – Sortie de l’EURO.
(*) La loi nᵒ 2015-29 du 16 janvier 2015 portée par le gouvernement Valls ;
AccueilActualités« NON ! au tout-anglais dans des institutions de l’Union européenne » (HCILFF)
« NON ! au tout-anglais dans des institutions de l’Union européenne » (HCILFF)
[Les Clubs « Penser la France » sont membres du HCILFF et soutiennent totalement cet appel !]
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Communiqué de presse
du
Haut Conseil international de la Langue française et de la Francophonie (HCILFF)
Juin 2021
Le Royaume-Uni a quitté l’Union en 2020. Mais les partisans de l’anglo-américanisation de l’Europe, et de la France, tentent un coup d’État, « à la faveur !…» du Brexit, pour faire de l’anglais, à la Commission (Bruxelles), et au Parquet européen (Luxembourg), une « langue commune », c’est-à-dire l’unique langue de travail de fait.
Usage brutal, massif, imposant un fait accompli, voulu jurisprudence, puis « common law ».
Usage illégal: le règlement européen n° 1 de 1958 modifié, charte linguistique des institutions de l’UE, instaure plusieurs langues de travail, et non une seule.
Usage illégitime: l’anglais langue maternelle passe de 16% chez les 28, à quelque 1% chez les 27 ; illégitime surtout, car opposé à la nature de l’Union, qui est diversité linguistique, culturelle et politique, non pas un agrégat de provinces de l’empire à unir par l’anglo-américain.
Le Haut Conseil, les 27 associations françaises qui y sont représentées, et ses 170 personnalités membres, réagissent ; elles ont déjà :
– appelé le Président de la République, par lettres ouvertes collectives des 14/9/2020, puis du 1/2/2021, à opposer, en Conseil européen, le « non ! » de la France à ce coup de force, sans attendre qu’elle préside à son tour le Conseil européen au 1er semestre de 2022 ;
– suggéré à leurs partenaires allemands de réagir de leur côté auprès de la Chancelière ;
– proposé, en partie dans leurs langues, aux députés des pays membres au Parlement européen et à leur Président, d’y provoquer un débat et le vote d’unerésolution idoine ;
– invité l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), à en débattre lors du Sommet francophone des chefs d’État qui se tient les 20 et 21/11/2021 à Tunis ;
– décidé de requérir devant la Cour de Justice de l’Union européenne : à cet effet, elles ont adressé le 18 mai 2021 un recours gracieux aux présidentes de la Commission et du Parquet.
Dans l’attente du « non ! » ferme de la France, elles en appellent à toutes les forces vives de la France et de la Francophonie, et à tous les tenants de la diversité linguistique, pour demander un retour effectif aux langues de travail de l’Union conforme au droit, et à la nature d’icelle.
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À Mesdames et Messieurs les journalistes
Le communiqué de presse ci-dessus, que le Haut Conseil international de la Langue française et de la Francophonie vous propose d’utiliser et diffuser, s’inscrit dans la lutte contre le passage illégal et illégitime au tout-anglais dans des institutions de l’Union européenne, alors même que le « Brexit » est acquis. La société civile réagit, particulièrement ce Haut Conseil. Il réunit 27 associations pour le français et 140 personnalités françaises (+30 étrangères) très représentatives de la diversité des mouvements politiques de la France.
Le communiqué fait état de sa marche vers le recours à la Cour de Justice de l’UE, faute d’avoir pu encore obtenir duPrésident de la République (lettre jointe du 14 septembre 2020) qu’il fasse cesser en Conseil européen le véritable coup d’État de la Commission européenne, suivie par le Parquet européen, passant tous deux à l’anglo-américain « langue commune ».
Albert Salon, ancien ambassadeur, Secrétaire général du Haut Conseil international de la Langue française et de la Francophonie (HCILFF).
Pour le Haut Conseil international : Secrétaire général Albert Salon, ancien ambassadeur, pt d’honneur d’ALF. Contact ALF : avenilf@laposte.net ; tel d’A. Salon : 01 45 32 42 84.
AccueilActualitésSamedi 29 mai 2021 – Manifestation du 29 mai – Intervention de Jean-Luc PUJO, pdt des Clubs « Penser la France »
Samedi 29 mai 2021 – Manifestation du 29 mai – Intervention de Jean-Luc PUJO, pdt des Clubs « Penser la France »
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Samedi 29 mai 2021 – 18H00
« Manifestation anniversaire du 29 mai »
Les Tuileries – Paris – Intervention Jean-Luc Pujo (Penser la France) – 18H00
Lecture texte : 8mn
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Chers compagnons,
Chers camarades, Chers amis,
Chaque 29 mai depuis plus de 10 ans, nous nous retrouvons ici, « Aux Tuileries » à l’initiative heureuse d’André Bellon et de l’association « Pour une Constituante »,
Et chaque année nous remercions André Bellon pour cette initiative « symbolique donc importante », selon la formule consacrée.
Chaque 29 mai nous célébrons une victoire !
Nous célébrons, d’abord, bien sûr, le vote lucide et courageux des Français qui – à près de 55% – ont dit NON au projet de Constitution européenne, lors du referendum du 29 mai 2005, refusant ainsi un projet néolibéral européiste, projet de soumission de la Nation à une Commission européenne technocratique non élue.
Chaque 29 mai, aussi, nous déplorons une défaite : Celle du 5 février 2008, quand le Parlement français réuni à Versailles – avec sa majorité pseudo socialiste et pseudo gaulliste – autorisa la ratification du Traité de Lisbonne, véritable copier-coller de la Constitution européenne, rejetée deux ans plus tôt par le peuple souverain.
Quelle honte !
*
Depuis 2008, nous crions notre immense colère !
Et cette colère ne faiblit pas. Bien au contraire !
*
Nous mesurons aujourd’hui plus encore l’importance de cette trahison, ses conséquences, sur le destin des Français, sur l’avenir de la France.
La politique menée – sous SARKOZY-HOLLANDE-MACRON – apparait aujourd’hui dans toute sa réalité : il s’agit de démanteler l’Etat français, de préparer la fin de la France, pour cet avenir radieux : Un Etat fédéral Européen, anglophone, sous monnaie Allemande, sous protection OTAN.
Cette zone d’optimisation fiscale – entendez pour la rente et les dividendes – serait seule capable de résister à l’Impérium Chinois.
Fin de la France !
Qu’il soit dit – ce soir – ici et maintenant – que :
Nous ne partageons absolument pas cette vision du Monde.
Ni la méthode, ni les objectifs, ni la philosophie qui la sous-tend.
*
Sur la méthode tout d’abord !
Nous le comprenons, cette marche forcée à l’intégration européenne s’opère sous nos yeux en déconstruisant les Etats-nations…
Tout est fait pour démanteler l’Etat français, cœur de la France !
On détruit les structures territoriales par l’installation d’Euro-Région et de zones transfrontalières contre l‘avis même des populations concernées, en Corse ou en Alsace… comme le dénonçait encore récemment Jean-Pierre Chevènement (1).
On propose de mutualiser notre siège au Conseil de Sécurité des Nations-Unies, notre Dissuasion nucléaire…
On vend – à vils prix – notre fleuron industriel – « Alsthom » vendu par le ministre Macron au géant américain « General Electric » …
On détruit l’Etat en paupérisant des pans entiers de sa structure pour rendre inévitables les mutations imposées :
– Fin de nos armées qui ne sont plus capables de mener de vraies opérations militaires. Nos jeunes officiers revenus des théâtres d’opération en témoignent : ils sont contraints d’acheter eux-mêmes sur leur solde ou avec l’aide des familles des équipements nécessaires à leur propre sécurité. Une honte !
Et vous vous étonnez que des Généraux en tribune (1-b) s’expriment ouvertement rejoints par des dizaines de milliers de gradés ?
– Fin de notre Police, instrumentalisée, abandonnée … le tout validé par des Syndicats de police totalement corrompus préférant les politiques indemnitaires à de véritables réformes politiques de fond.
Combien de policiers – démissions, dépressions, suicides – en témoignent aussitôt sanctionnés par leur hiérarchie ?
– Fin de notre Justice française, dépourvue de tout moyen, sabordée, critiquée, puis soumise à une nouvelle hiérarchie des normes supranationales comme nous avons pu le dénoncer, ici même, citant un Conseiller d’Etat courageux – Jean-Eric Schoettel – ou le professeur Le Pourhiet, la brillante constitutionnaliste ;
-Fin de l’éducation nationale, par gabegie des moyens matériel et humain, rupture idéologique avec destruction de toute autorité, nivellement de tous les savoirs populaires, scientifiques, artistiques dans une immense farandole démagogique : la Cancel culture, l’écriture inclusive, la célébration ad nauseam des cultures minoritaires, LGBT, Trans, Bi …
Fin du système de santé publique : Numerus clausus catastrophique depuis 40 ans, financiarisation des politiques de soins (fermeture de lits, fermeture d’établissement, éloignement des Services publics de santé).
Le nombre de maternité est passé en métropole de 1400 en 1975 à 497 en 2016 – trois fois moins en 40 ans – :
En 2018, dans le seul département du LOT, 17 femmes ont accouché sur le bord de la route.
Voilà notre progrès !
Et quand nos médecins, nos infirmiers, les syndicats de santé manifestent c’est sous les coups de matraques de nos CRS.
– Fin des régimes de solidarité : Baisse des pensions y compris pour les plus précaires, mise en place de système assurantiel privé, pour palier la démission de l’Etat providence.
(…)
Nous pourrions citer mille exemples !
Tous les Français le savent !
Mais comprennent-ils vraiment le dessein secret de cette politique ?
*
Il s’agit de détruire l’Etat pour effacer la France !
On encourage les milles travers d’une Nation toujours portée à la division.
La France – « cet agrégat inconstitué de peuples désunis » – selon le mot célèbre de Mirabeau – est aujourd’hui taraudée par ses démons, alimentée par un Etat démissionnaire, dirigée par ceux-là même qui ont vocation à le détruire. Quelle honte !
Ce programme infâme dissimule des objectifs tellement visibles qu’ils en sont aveuglants.
C’est le syndrome de « la lettre cachée » d’Edgar Allan Poe (1-c).
C’est le triomphe de la financiarisation partout, dans tous les secteurs de l’activité humaine.
Un exemple ? La crise du COVID.
Depuis 2005, les établissements de santé – public ou privé se sont vus imposer près de 9 milliards d’euros d’économie. Merci SARKOZY-HOLLANDE-MACRON.
Pire, la financiarisation a triomphé partout nous disent les auteurs IZAMBERT et JANVIER (2), notamment grâce à cette logique toute communautaire – les « partenariats publics privés » – si prisés par Bruxelles.
Depuis les années 1980-1990, les hôpitaux publics ont été contraints de recourir aux marchés financiers. Le résultat a été éloquent.
Avec l’Affaire DEXIA et les emprunts toxiques, la fédération hospitalière de France évalue la perte à 1,5 milliard d’Euros en 2017.
Notre réel est pénible. Mais nous devons le regarder en face.
« Quand les malades mourraient sur des brancards dans les couloirs de nos services d’urgence des hôpitaux de France, ce n’était pas de la seule faute de la COVID19 ».
En 2013, l’emprunt en cours des hôpitaux auprès des banques s’élevait à 28 milliards d’Euros, dont 7 milliards en emprunts dit « structurés » à taux variables avec 1,5 milliard d’emprunt toxique. Un boulet au pied des hôpitaux.
En 2019, le sénateur Meurant rappelait que la Cour des comptes pointait le triplement de la dette des établissements publics de santé à près de 30 milliards d’euros dont 20% d’emprunt toxiques en avril 2014.
Derrière les emprunts toxiques ? Les « banques de contreparties » nous rappellent Izambert & Janvier.
Vous les connaissez toutes : Goldman Sachs, JP Morgan, UBS (…)
La financiarisation partout ? OUI ! Même dans le secteur des dons !
L’analyse des placements financiers du « TELETHON » ou encore de l’immense Trust que constitue la « Fondation de France » fait froid dans le dos avec ses placements financiers douteux.
Même la très respectable « inspection générale des finances » s’en émeut dans un rapport de 2017.
Nous pourrions ici développer à souhait.
La finance partout …
Pire ! Aujourd’hui une immense supercherie consiste à dissimuler les échecs patents d’un système totalement corrompu derrière la seule crise de la COVID 19.
La crise de la COVID 19, elle a bon dos.
Nous devons en dire un mot.
Dès 2018, le Haut conseil des finances publiques alertait sur les risques économiques importants.
Avec la crise financière de 2008, le secteur financier a coûté aux finances publiques plus de 1500 milliards d’euros.
Entre 2008 et 2009, la croissance annuelle a perdu près de 47%.
Et le déficit français a grimpé à 7,5% du PIB.
En 2018, les conséquences des pertes des crises de 2008 et 2011 n’avaient toujours pas été comblées.
Les plans de licenciements étaient à foisons :
– Airbus : 1900 postes ;
– Alinea : 2000 ;
– La Halle : 5300 ;
– André : 600 ;
– NAF NAF : 1100 ;
– Camaieu : 3900 ;
– Radio France : 250 ;
– Renault : 15.000 dont 4600 en France ;
– Disneyland Paris : 350 ;
– Mais aussi, Ford à Blanquefort ; les sucreries Saint Louis en Picardie, etc.
– Sans parler de la vente à l’étrangers de certains de nos champions depuis démantelés : Arcelor, Lafarge, Pechiney, Thomson…
Et toujours pas de COVID en vue.
En 2018, on pouvait constater que la France était un des pays européens en crise les plus désindustrialisés.
Voilà ce qu’était notre réalité
Et c’est dans ce contexte que la CRISE DU COVID19 est survenue !
Heureuse crise du COVID19 !
Restructurations, prêts garantis par l’ETAT…
Airbus, Renault, Air France, 5 milliards, 7 milliards…
L’argent s’est soudain remis à couler à flot.
Et dans le même temps, des annonces de dizaines de milliers de suppressions d’emplois y compris – surtout – parmi les entreprises aidées !
Un comble !
Heureuse crise du COVID19 !
Même au niveau mondial !
11 400 milliards de Dollars US de dividende à travers le monde en dix ans… La fortune de Jeff Bezos – PDG d’Amazon – a augmenté de 36 milliards de dollar. Celle de Mark Zuckerberg de 30 milliards.
Et en France ?
Les patrons du CAC40 ont vu leurs rémunérations exploser.
Christopher Viehbacher, pour Sanofi : 12,5 millions par an ;
Bernard Charles, pour Dassault Système, 11 millions ;
Eric Denoyer, pour Numéricable-SFR, 8 millions ;
Alexandre Bompard, pour Carrefour, 8 millions ;
Jean Paul Agon de L’Oréal, 8 millions, « parce que je le vaux bien » ;
Stéphane Richard pour Orange, 1,32 millions. Le pauvre.
Et Henri Proglio, pour EDF, 450.000 euros. Une misère, plafonnée parce qu’il s’agit d’une entreprise publique. Le pauvre !
*
Mieux, il y a les dividendes !
Avec un versement de 60,2 milliards d’euros de dividendes aux actionnaires en 2019, la France est devenue le plus gros payeur de la Zone euro.
Drôle de monde que ce monde !
Dans le même temps, la France compte :
– 1,8 millions de bénéficiaires du RSA (+ 33% en 10 ans) ;
– 3,2 millions de foyers n’ayant plus que la prime d’activité sont sortis des statistiques du RSA ;
– 1,1 millions de personnes bénéficiaires de l’Allocation pour handicap ;
– 1,4 millions sans droits ;
– Et 1,6 millions de personnes en situation de sous-emploi en France.
Au total – concluent IZAMBERT & JANVIER – plus de 15 millions de personnes en France sont sans emploi, travailleurs occasionnels, sous-employés ou pauvres.
L’examen de la population active en France métropolitaine – estimée par l’INSEE à 28 millions de personnes – permet d’évaluer le véritable taux de non-emploi total et précaire à plus de 55%.
*
Ces chiffres illustrent un type de société insupportable que nous devons totalement refuser.
Nous ne parlerons pas ici des paradis fiscaux, des systèmes bancaires tels que le « Shadow Banking », évalué à près de 99 000 milliards de dollars fin 2016, qui échappent à tout contrôle.
Cette « finance de l’ombre » doit être combattue ardemment.
Elle révèle bien plus que des profits.
Elle dit beaucoup sur l’esprit de notre monde.
Après avoir dit combien nous ne partageons ni la méthode, ni les objectifs de cette vision du monde, nous dévons nous interroger sur la philosophie qui la sous-tend.
*
La crise que nous vivons depuis des décennies s’apparente à un véritable « choc de Titans ».
La crise du COVID19 servira de prétexte pour avaliser des changements politiques et sociaux profonds et annoncés visant à garantir les profits de quelques-uns, toujours plus énormes, au détriment des autres. Mais plus encore.
Déjà, s’annonce « la Grande réinitialisation » – The Great RESET (3) – vaste plan pour accompagner l’adaptation de nos systèmes politiques et sociaux aux exigences d’une compétition devenue mondiale, au service d’une caste – la « Hyper-hyper class mondiale » déjà décrite – annoncée par David Rothkopf (4).
Il faut soumettre « le parc humain » – l’expression est de Peter Sloterdijk (5) – à la domination d’une nouvelle élite mondiale.
Nous entrons ainsi dans une nouvelle ère de l’humanité où les outils numériques, les mesures biopolitiques vont permettre une domination totale sur le « Parc Humain ».
Nous devons donc nous interroger : « Est-ce bon pour nous ? Est-ce bon pour l’humanité ? »
D’évidence, nous sommes en train de changer de paradigme fondateur.
Plusieurs auteurs l’avaient déjà annoncé.
Je pense aux dialogues effrayants entre Léo Strauss et Kojève annonçant comme inéluctable « une révolte nihiliste pour faire régresser l’humanité à la condition misérable du paléolithique » afin « que tout recommence ».
Je pense aussi aux écrits de Zbigniew Brzezinski, constatant « l’éveil politique mondial » (6) comme source de nombreux troubles à venir et préconisant la création d’un appareil gouvernemental mondial oppressif pour assurer la pérennité de l’Oligarchie.
Faut-il – avec sourire – citer les maîtres du ZOHAR pour qui l’humanité est entrée dans la lutte finale entre « Gog et Magog », acte final des temps messianiques ?
*
Quelles que soient nos sources, nous devons comprendre que nous sommes aujourd’hui confrontés à une interrogation ultime !
Quel type d’humanité voulons-nous construire ?
Une élite mondiale doit-elle dominer une sous-humanité ?
Ou devons-nous construire – même sans naïveté aucune – une humanité réunie, pacifiée, progressiste ?
Cette question se pose à chacun comme à nous tous !
*
Réunis ce soir, nous tentons de répondre à ces questions.
Ne croyez pas que nous soyons éloignés du sujet. C’est tout le contraire.
Nous sommes ici pour réaffirmer que chaque homme s’élève en citoyen, s’unit en peuple-Nation et décide pour le bien commun.
Cette vision de l’homme émancipé par la Raison pure reste pour nous le chemin essentiel pour construire notre future humanité.
C’est la raison pour laquelle nous affirmons ce soir que seul les citoyens réunis en Nation sont les détenteurs de la souveraineté.
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Nous sommes réunis ce soir – bien sûr – pour dire cette vérité en souvenir de ceux qui nous ont précédé.
Nous fêtons ce mois-ci le 150ème anniversaire de la Commune de Paris, et Jacques Cheminade me rappelait il y a quelques jours que Marx et Engels avaient écrit regretter que les Communards aient oublié de s’emparer de la Banque de France.
Nous mesurons combien Marx et Engel avaient raison.
D’autres menaces guettent la France. Je pense à ce terrible mal français, celui de la division, et j’en terminerai par ces mots …
« Unissez-vous tous pour le salut public et pour rester une Nation indépendante ! (7) ». Par ces mots justes,Napoléon concluait ainsi sa lettre d’abdication, le 22 juin 1815.
Je pense qu’il avait totalement raison.
*
Gardons foi en la France. Gardons foi en la République.
Je vous remercie.
Jean-Luc Pujo*
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Jean-Luc Pujo préside les Clubs « Penser la France ». Il est écrivain, rédacteur en chef du journal « Politique-actu.com », membre de la SGDL et de la SACEM.
(6) Discours à Chatham House à Londres, 2009 (ancien Royal Institue of International Relations, contrepartie du Council on Foreign Relations situé aux Etats-Unis) ou « America’s Geopolitical Dilemmas ». Speech at the Canadian international Council and Montreal Council on foreign Relations : april 23, 2010
(7) « Unissez-vous tous pour le salut public, et pour rester une nation indépendante » Palais de l’Elysée, le 22 juin 1815″. Abdication Napoléon 1er – 22 juin 1815
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AccueilActualitésSamedi 29 mai 2021 : Anniversaire du NON au référendum de 2005 + VIDEOS (Pour une Constituante & André Bellon) – Paris – 18H00
Samedi 29 mai 2021 : Anniversaire du NON au référendum de 2005 + VIDEOS (Pour une Constituante & André Bellon) – Paris – 18H00
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Comme chaque année, tous les 29 mai, nous nous réunissons à l’Appel de l’association « Pour une Constituante » pour fêter l’anniversaire du « NON » des français au Traité Constitutionnel Européen (TCE) le 29 mai 2005.
Nous appelons à célébrer cet évènement par des rassemblements partout en France.
A Paris ce sera le samedi 29 mai 2021 à 18h00 dans le jardin des Tuileries en face du 226 rue de Rivoli à côté de la plaque qui commémore la naissance de la République en 1792.
[Les Clubs « Penser la France » participeront à ces manifestations
partout où cela sera possible !
Une délégation emmenée par JLuc PUJO assistera à la manifestation à Paris.]
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TOUTES LES VIDEOS !
Anne-Cécile Robert
André Bellon
Jean-Luc Pujo
Jean-Michel Toulouse
Débattre de l’Union européenne
Conclusion d’André Bellon
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AccueilActualitésSamedi 29 MAI 2021 : 150ème Anniversaire de LA COMMUNE ! Paris – 14H00
Samedi 29 MAI 2021 : 150ème Anniversaire de LA COMMUNE ! Paris – 14H00
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Le 29 mai une grande journée populaire pour la “montée au Mur”
L’expérience révolutionnaire du printemps 1871 a inspiré un grand nombre de poèmes et de chants. Engagés dans les rangs des insurgés, les auteurs populaires Jean Baptiste Clément et Eugène Pottier donneront notamment à la Commune de Paris ses airs les plus célèbres.
Nous avons rassemblé dans cette sélection quelques-uns des plus beaux chants associés à la Commune de 1871 – qu’ils aient été composés avant, pendant ou après les événements. L’esprit de la révolution étant bien sûr intemporel, plusieurs artistes du XXème siècle ont eu à cœur de faire revivre dans leur répertoire ces airs souvent contestataires : on retrouve ici les voix de Marc Ogeret, Francesca Solleville, du groupe 17, ou de Rosalie Dubois.
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Le Temps des Cerises
Paroles : Jean Baptiste Clément (1866) – Musique : Antoine Renard (1868)
Si le Temps des Cerises reste la chanson la plus célèbre associée à la mémoire de la Commune, son écriture est pourtant antérieure à 1871. Jean Baptiste Clément, engagé sur les dernières barricades de la Semaine sanglante, la dédiera à une jeune ambulancière dont il croisa la route durant les combats de la rue de la Fontaine-au-Roi. Le double sens des paroles de la chanson, entre amourettes printanières et révolution déçue, semble ici presque prémonitoire.
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La Semaine sanglante
Paroles : Jean Baptiste Clément (1871) – Musique : Pierre Dupont (1849)
Ce chant tragique évoque les derniers jours de la Commune : Jean Baptiste Clément s’inspira de sa propre expérience pour rédiger ses paroles, peu de temps après avoir témoigné des exactions commises par les Versaillais contre le peuple parisien. Son refrain comprend néanmoins une note d’espoir, en proclamant que « les mauvais jours finiront ! »
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L’Internationale
Paroles : Eugène Pottier (1871) – Musique : Pierre Degeyter (1888)
Interprète : Marc Ogeret – Autres versions : Rosalie Dubois
Cet hymne intemporel du mouvement ouvrier a été écrit par Eugène Pottier, vraisemblablement dans les semaines qui ont suivi la Commune de Paris. L’Internationale ne sera pourtant publiée que bien des années plus tard, avant d’être mise en musique en 1888. Chantée à l’occasion des congrès de l’Internationale, elle deviendra ensuite l’hymne national de l’URSS jusqu’en 1944. Figurant parmi les chants politiques les plus traduits au monde, l’Internationale résonne encore aujourd’hui dans les cortèges des manifestations parisiennes.
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Quand viendra-t-elle ?
Paroles : Eugène Pottier (1870) – Musique : Plusieurs versions, ici Max Rongier (1971)
Interprète : Groupe 17 – Autres versions : Mouloudji
Tout comme dans le Temps des Cerises, on retrouve dans ce texte d’Eugène Pottier une métaphore filée : l’attente douloureuse de la révolution fait écho à celui d’une rencontre amoureuse qui semble ne jamais devoir arriver.
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La Canaille
Paroles : Alexis Bouvier (1865) – Musique : Joseph Darcier (1865 ?)
Antérieure aux événements de la Commune, cette chanson revendicative, dans la veine de Jean Richepin, ironise sur le mépris des bourgeois et des conservateurs envers les véritables travailleuses et travailleurs qui font vivre « la vieille cité française ». Le texte dresse un portrait des ouvriers, forgerons, artistes, et autres représentants du peuple parisien besogneux du XIXème siècle.
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Bonhomme
Paroles : Émile Dereux (1870 ?) – Musique : ?
À partir de 17:55 :
Interprètes : Groupe 17 – Version postérieure ; « Vive la République » est remplacé par « Vive la Commune »
Le blanquiste Émile Dereux compose ici un hymne à l’âme révolutionnaire de la France, appelant paysans et ouvriers à imiter les héros de 1789 pour refuser le joug des tyrans et des exploiteurs.
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Le Drapeau rouge
Paroles : Paul Brousse (1877) & Achille Le Roy (1885) – Musique : Anonyme (?)
S’il est déjà présent dans les révolutions parisiennes des décennies précédentes, c’est avec la Commune de Paris que le drapeau rouge acquiert véritablement son statut de symbole du socialisme et du mouvement ouvrier à travers le monde.
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L’Insurgé
Paroles : Eugène Pottier (1880) – Musique : Pierre Deteyger (1885 ?)
Interprète : Marcel Mouloudji – Autres versions : Groupe 17 (à partir de 26:39)
Issu de la collection « Chants révolutionnaires » d’Eugène Pottier, L’Insurgé serait un hommage à Auguste Blanqui, figure incontournable des luttes populaires du XIXème siècle. Ce dernier n’a pas été en mesure de participer directement à l’insurrection : arrêté par Thiers le 17 mars 1871, il était alors le prisonnier politique le plus précieux des adversaires de la Commune.
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Le Chant du départ
Paroles : Marie-Joseph Chénier (1794) – Musique : Étienne Nicolas Méhul (1794)
Cet autre hymne de la Révolution française, commandé par le Comité de salut public pour l’anniversaire de la prise de la Bastille, semble avoir connu un regain de popularité en 1871. Il fut repris par la foule avec La Marseillaise au moment de la proclamation de la Commune par le Bellevillois Gabriel Ranvier. D’après plusieurs sources, il sera également entonné au moment de la destruction de la colonne Vendôme (tout un symbole : Napoléon avait choisi Le Chant du Départ comme hymne de l’Empire en 1804 !), puis chanté par les soldats du général fédéré Jarosław Dąbrowski au cours des combats de la Semaine sanglante.
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La Communarde
Paroles : Jean Baptiste Clément (1883) – Musique : Auteur·e inconnu·e (1792)
À partir de 00:00 :
Interprètes : Groupe 17
Clément reprend ici l’un des airs les plus célèbres de la révolution française, La Carmagnole, pour l’adapter au contexte de la répression brutale de la Commune de Paris. Le chansonnier offre même quelques recommandations démographique pour préparer la prochaine insurrection : « Que voulions-nous : la Liberté / Et le bien de l’humanité / Pour nous venger des chenapans / Il nous faut faire des enfants / Et faire des gaillards / Et de francs Communards ! »
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Au Mur
Paroles : Jean Baptiste Clément (1872 ou 1885) – Musique : Max Rongier (1971 ?)
(Note : contrairement à ce qui est indiqué sur la vidéo accompagnant la musique, le premier visuel ne représente pas le véritable Mur des Fédérés)
Interprète : Armand Mestral
Dans ce texte en dialogue de l’incontournable Jean Baptiste Clément, un capitaine versaillais aviné envoie aveuglément les prisonniers au peloton d’exécution – on y voit évidemment une référence au Mur des Fédérés du cimetière du Père Lachaise. Ce chant rappelle l’arbitraire des massacres de la Semaine sanglante, et la répression qui s’abattit ensuite sur les partisans de la Commune comme sur des Parisiennes et Parisiens qui n’avaient pas pris part aux combats.
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Elle n’est pas morte
Paroles : Eugène Pottier (1886) – Musique : Victor Parizot (avant 1866)
À partir de 11:04 :
Interprètes : Groupe 17
Pottier revient ici sur les massacres de la Semaine sanglante, proclamant que ces derniers ne suffiront jamais à faire taire les idéaux de la Commune. Le chansonnier fait référence à de nombreuses figures de l’insurrection, et évoque l’enterrement de Jules Vallès, survenu en 1885, pour souligner la motivation intacte du peuple parisien et du mouvement ouvrier.
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Le Tombeau des Fusillés
Paroles : Jules Jouy (1887) – Musique : Camille Soubise & Frédéric Doria (1883)
À partir de 14:01 :
Interprète : Groupe 17
Ce texte est un hommage aux partisans de la Commune fusillés au Mur des Fédérés. Il fait également écho aux rassemblements qui se déroulent depuis chaque année en ce lieu chargé d’histoire pour les luttes populaires : « Est-ce la tempête ou la houle / Montant à l’assaut d’un écueil ? / C’est la grande voix de la foule / Consolant les morts sans cercueil ».
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La Commune
Paroles : Georges Coulonges (1971) – Musique : Jean Ferrat (1971)
Interprète : Jean Ferrat
Poète connu pour son engagement auprès du peuple et du camp progressiste, Ferrat célèbre le centenaire de la Commune avec un texte mettant à l’honneur les artisans et les ouvriers parisiens, et leur « espoir mis en chantier ».
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Les Cerisiers
Paroles : Guy Thomas – Musique : Jean Ferrat (1985)
Interprète : Jean Ferrat
Dans ce texte un brin nostalgique, le chansonnier rappelle sa fidélité aux idéaux de la révolution du Temps des Cerises, un engagement qu’il poursuivra jusqu’à ses derniers jours : « Tant que je pourrai traîner mes galoches / Je fredonnerai cette chanson-là / Que j’aimais déjà quand j’étais gavroche / Quand je traversais le temps des lilas / Que d’autres que moi / chantent pour des prunes / Moi je resterai fidèle à l’esprit / Qu’on a vu paraître avec la Commune / Et qui souffle encore au cœur de Paris ».
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BONUS : La Commune
Paroles : Louis Marchand (1910) – Musique : Aristide Bruant (1910)
Interprète : Georges Brassens
Un rare enregistrement du poète libertaire Georges Brassens, qui reprend ici un air tout aussi rare du célèbre chansonnier montmartrois Aristide Bruant.
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Cette liste est évidemment loin d’être exhaustive, et reste sujette à une certaine subjectivité. Sortis peu avant le centenaire de la Commune, les disques La Commune en chantant (présenté par Georges Coulonges) et Autour de la Commune constituent d’excellents exemples de textes populaires liés à cette période remis au goût du jour.
Une bonne partie des auteurs (et parfois des interprètes) cités ici ont aujourd’hui trouvé leur dernière demeure au cimetière du Père Lachaise. C’est le cas d’Eugène Pottier et de Jean Baptiste Clément, ce dernier étant symboliquement enterré face au Mur des Fédérés.
AccueilActualitésIsraël/Palestine : violences insupportables sur fond de double contexte électoral (Penser la France) – 13 mai 2021
Israël/Palestine : violences insupportables sur fond de double contexte électoral (Penser la France) – 13 mai 2021
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Communiqué du jeudi 13 mai 2021 – Paris – 22H00
La situation au Moyen-Orient appelle une fois de plus la communauté internationale, comme la France, à faire preuve de courage afin que cessent ces violences insupportables.
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Il faut le dire, la situation explosive actuelle en Israël et dans les territoires palestiniens s’explique largement par un double contexte électoral tendu.
En Israël, la recherche d’un nouveau gouvernement introuvable avant de probables nouvelles élections… entraine une surenchère sécuritaire insupportable.
Dans les territoires palestiniens, les élections annulées… entrainent une surenchère politique du Hamas sans solution.
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Dans un tel contexte, il n’est pas possible de réduire les violences échangées à la seule nécessitée pour l’Etat d’Israël de défendre sa sécurité.
La position du gouvernement français et – pire que tout – la position honteuse du Président de la République française sont inadmissibles.
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Il revient à la communauté internationale – et particulièrement à la France – de tenir un discours de vérité à l’exécutif israélien.
Il faut absolument qu’Israël soit encouragé à entrer dans une nouvelle ère politique.
Il faut que la communauté internationale aide Israéliens et Palestiniens à trouver une réponse adaptée pour rétablir les populations palestiniennes dans leurs droits bafoués.
Cette vérité répétée depuis des années n’a perdu ni sa force ni sa vigueur.
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Les Clubs « Penser la France » déplorent une fois de plus la disparition dramatique d’une voix diplomatique audacieuse qui, encore jusqu’aux années 2000, avait une certaine force pour parler au monde, c’était la voix de la France.
Les présidences européistes et atlantistes de MM. Sarkozy, Hollande et Macron ont entériné la fin de la diplomatie française, pour ne pas dire tout simplement, la fin de la France.
Notre combat contre ces politiques doit être total, pour le bien de la France, pour le bien des français et pour celui de tous les peuples dans le monde qui entendent toujours trouver dans la voix de la France, la voix de la justice.
Il faut en l’occurrence, et d’urgence, que la France réaffirme la nécessité de travailler à répondre aux attentes justifiées du peuple palestinien.
Les Clubs « Penser la France » travaillent au soutien de plusieurs initiatives politiques de refondation autour d’un « nouveau Conseil National de la Résistance » réunissant communistes authentiques et gaullistes authentiques et au-delà tous citoyens militants pour l’indépendance de la France.
Les Clubs « Penser la France » militent pour les trois sorties immédiates : Sortie de l’OTAN – Sortie de l’UE – Sortie de l’EURO.
AccueilActualités« Pour le transfert du siège de l’ONU à JÉRUSALEM ! » – Jérusalem sous statut international ! Pétition Mondiale
« Pour le transfert du siège de l’ONU à JÉRUSALEM ! » – Jérusalem sous statut international ! Pétition Mondiale
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Les Clubs « Penser la France » militent pour le changement de statut de Jérusalem.
Que Jérusalem soit placée sous statut international !
Capitale de l’Humanité et siège de l’ONU !
Nous invitons tous les lecteurs à signer cette pétition internationale lancée en 2014 par les Clubs « Penser la France »
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« Et pourquoi l’ONU, qui n’est pas encore tout à fait morte, ne se donnerait-elle pas un coup de fouet en quittant New York pour Jérusalem ? La Charte n’assigne aucune adresse en particulier à l’Organisation. Une résolution de l’Assemblée générale y suffirait. Dans la Ville trois fois sainte, à mi-chemin de l’Orient et de l’Occident, qu’elle sanctuariserait par sa présence, elle serait à pied d’œuvre, au pied du mur, soustraite à l’emprise exclusive du New York Times sur les délégués et à la tentation des phrases creuses. J’en avais fait la suggestion dans Le Monde — plus réaliste qu’elle n’en a l’air. Jacques Derrida s’en était convaincu. L’emplacement existe déjà : à gauche d’Hebron Road, quand on sort de Jérusalem, dans le quartier Armon Anatzvi, où l’Organisation a déjà une base. Cela assurerait autant la sécurité d’Israël (qui prendrait le risque de s’attaquer au foyer, au cerveau de la planète tout entière ?) que celle des Palestiniens. »
Régis DEBRAY – février 2008
« On sait que la SDN n’est pas tout à fait morte, Dieu merci ; et que, dans une prochaine session à Genève, sa commission des mandats examinera les projets relatifs au statut de la Palestine. Terre sainte et Société des Nations : comment n’a-t-on pas compris, il y vingt ans, que pour constituer à la SDN une autorité durable parmi les hommes, il fallait situer à sa spiritualité un centre d’élection sur la surface du globe, lui « composer un lieu », comme on fait quand on médite pour se maintenir en présence de Dieu. Car la spiritualité de la SDN ne devrait pas être la simple somme de tous les égoïsmes nationaux admis à y participer ni le simulacre d’un arc-en-ciel syncrétiste, mais se concentrer sur une ville réelle, historique, la Ville sainte, al-Qods, Jérusalem, visio pacis, selon l’étymologie classique. (…) Dominant notre horizon terrestre, si sombre en ce moment, la Ville sainte, Jérusalem, éclaire de plus en plus, comme la Kibla, la direction où doivent converger toutes les prières, se rassembler toutes les bonnes volontés ; car cette ville, aujourd’hui ensanglantée par la haine, est le lieu d’élection d’où aucune race, aucune classe, ne devrait être exclue. »
Initialement prévue le vendredi 2 avril 2021, l’Assemblée générale des Clubs « Penser la France » est reportée au Vendredi 7 mai 2021 – 19h00 – même lieu pour des raisons liées aux restrictions sanitaires en vigueur à Paris.
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L’assemblée générale annuelle des Clubs Penser la France » se tiendra à PARIS, le vendredi 7 mai 2021 à Paris 75011 – 19h00
Ordre du jour :
1 – Bilan moral et politique 2019-2020
2 – Bilan financier
3 – Bureau national – élections générales
4 – Points divers : actions.
Cette assemblée générale extraordinaire comporte des élections générales pour les postes de :
Président des clubs ;
Secrétaire général ;
Trésorier ;
Trésorier adjoint ;
Toute candidature sera accompagnée d’une lettre de motivation et d’un extrait du casier judiciaire (bulletin n°3).
Elles doivent être adressées avant le 21 mars 2021 minuit à « Penser la France » BP26 – 92403 Courbevoie cedex.
Présidence : Peut candidater tout adhérent à jour de ses cotisations depuis 3 ans.
Secrétaire général et trésorier : Peut candidater tout adhérent à jour de ses cotisations depuis 2 ans.
Les mandats de quatre ans seront renouvelés en 2025.
Cet avis en date du 6 février 2021 modifié le lundi 22 mars tient lieu de convocation.
Le bureau national
AccueilActualitésDimanche 9 mai 2021 : “Fête nationale de Jeanne d’Arc 2021 – Fête du patriotisme” (Penser la France)
Dimanche 9 mai 2021 : “Fête nationale de Jeanne d’Arc 2021 – Fête du patriotisme” (Penser la France)
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“Fête nationale de Jeanne d’Arc 2021 – Fête du patriotisme”
(Penser la France)
Communiqué national
Dimanche 18 avril 2021
Chaque année, les Clubs « Penser la France » célèbrent la “Fête nationale de Jeanne d’Arc – Fête du patriotisme” instituée par la Loi républicaine du 10 juillet 1920[*].
Cette année 2021, nous nous réunirons à Paris, le Dimanche 9 mai 2021, Place Saint Augustin devant la Statue équestre de Jeanne d’Arc** à 17H00, avec dépôt de gerbe.
Plus que jamais, nous voulons nous souvenir du génie de cette jeune fille qui releva le défi de sauver la France.
En cette période particulière d’effondrement de la patrie et de trahison de l’idéal national, nous pouvons – justement – retrouver dans l’exemple de Jeanne la force de l’idéal nécessaire pour célébrer notre Nation et dire intact notre amour pour la patrie.
Nul découragement. La flamme est toujours présente en nous.
La ferveur pour la France est toujours une source inépuisable d’élans et sacrifices pour beaucoup de Françaises et de Français.
Et combien, au souvenir de Jeanne, les vers magnifiques de la poétesse Christine de Pisan résonnent encore en nous :
« Qui vit donc chose advenir,
Plus hors de toute opinion
Que France, de qui mention
On faisait qu’à terre est tombée,
Soit par divine mission
De mal en si grand bien mué,
Et par tel miracle vraiment
Que, si chose n’était notoire
Et évident quoi et comment,
Il n’est homme qui le put croire !
Chose est bien digne de mémoire
Que Dieu, par une vierge tendre
Ait ainsi voulu [chose voire (vraie)]
Sur France si grand grâce étendre. »
(Q,v,3 ets.) – 1429
A tous les Français patriotes, républicains, où que vous soyez en ce jour si particulier, nous vous souhaitons une très belle « Fête nationale de Jeanne d’Arc 2021 – Fête du patriotisme ».
Les Clubs « Penser la France » travaillent au soutien de plusieurs initiatives politiques de refondation autour d’un « nouveau Conseil National de la Résistance » réunissant communistes authentiques et gaullistes authentiques et au-delà tous citoyens militants pour l’indépendance de la France.
Les Clubs « Penser la France » militent pour les trois sorties immédiates : Sortie de l’OTAN – Sortie de l’UE – Sortie de l’EURO.
Source: www.penserlafrance.fr
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Document : Nous republions ci-dessous le discours de Jean-Luc Pujo (Penser la France) prononcé à Paris en 2019.
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“Fête nationale de Jeanne d’Arc – Fête du patriotisme” discours de jean-Luc Pujo (Penser la France) – PARIS – Samedi 11 mai 2019
Merci à tous d’avoir répondu à l’invitation des Clubs « Penser la France » pour fêter Jeanne d’Arc, en ce jour particulier, la veille de la “Fête nationale de Jeanne d’Arc – Fête du patriotisme” instituée par la Loi républicaine du 10 juillet 1920.
*
Pourquoi fêter encore aujourd’hui Jeanne d’Arc ?
Pourquoi ne pas abandonner cette Sainte à l’Eglise ?
Abandonner cette figure du passé à la droite extrême ?
Précisément, parce que nous savons, nous, Hyper-républicains et patriotes – nous savons – que Jeanne d’Arc appartient à tous ! À tous ceux qui aiment la France !
Et qu’au surplus, nous restons convaincus que Jeanne d’Arc – parce qu’elle incarne les valeurs qui sont les nôtres : l’amour de la France, la fierté de la France, l’engagement pour la France – OUI ! Jeanne d’ARC est éminemment moderne.
*
Aujourd’hui, alors que s’instruit la défaite de la France, l’abandon de nos valeurs pour un maelstrom technocratique, illégitime, anti-politique et anti-démocratique : j’ai nommé l’Union européenne… face au découragement, qui parfois nous menace, nous devons nous interroger :
Souvenons-nous de l’immense détresse que celle de notre pays – en janvier 1429 – quand se leva cette jeune fille de 17 ans.
*
Mais quel courage Jeanne ! Quelle immense énergie Jeanne !
*
Mais quelle ardente passion que celle qui poussa cette jeune fille à persuader Robert de Baudricourt – le capitaine de Vaucouleurs – de la conduire auprès du Roi Charles VII à Chinon ?
Quelle ardente sincérité poussa cette jeune fille à reconnaitre le Roi parmi ses courtisans ?
Quelle immense énergie la poussa à délivrer Orléans des Anglais le 8 mai 1429 ? À battre à nouveau les Anglais à Patay le 18 juin ? À faire sacrer Charles VII à Reims le 17 juillet ?
Et quel courage poussa cette jeune fille arrêtée, à tenir tête à ses juges, avant que d’être condamnée, comme relapse et brulée vive sur la place du Vieux-Marché de Rouen le 30 mai 1431 ?
*
Nous avons tous en tête cette magnifique réponse de Jeanne à ces juges interloqués :
” Puis vint cette voix
environ l’heure de midi
au temps de l’été
dans le jardin de mon père”
*
Au-delà du mystère qui commande à chaque Être humain, nous savons que Jeanne d’ARC est et restera la figure élevée du Combat supérieur pour la France.
Voilà pourquoi, nous sommes ici ce soir pour honorer sa mémoire, pour nous ressourcer, pour prendre exemple.
(…)
Aujourd’hui, tout le monde oublie Jeanne d’ARC.
Et bien Nous, nous voulons nous souvenir !
*
Avec GAMBETTA : « Je suis un dévot de Jeanne d’Arc » proclamait-il, qui voyait en elle le symbole du patriotisme à l’heure de l’invasion.
Avec JAURES : « Ce n’est pas une révolte de paysanne qui montait en elle – nous dit-il – c’est toute une grande France qu’elle voulait délivrer, pour la mettre ensuite dans le monde au service de Dieu, de la chrétienté et de la justice. Son dessein lui parait religieux et si grand qu’elle aura le courage pour l’accomplir de résister même à l’Eglise et de se réclamer d’une révélation supérieure à toute révélation. » [1]
Avec le député FABRE, lors du débat sur la loi de 1920 : « Il n’y a pas un Français, quelle que soit son opinion religieuse, politique ou philosophique, dont Jeanne d’Arc ne satisfasse les vénérations profondes. Chacun de nous peut personnifier en elle son idéal. Êtes-vous catholiques ? C’est une martyre et une sainte, que l’Église vient de mettre sur les autels. Êtes-vous Royalistes ? C’est l’héroïne qui a fait consacrer le fils de Saint Louis par le sacrement gallican de Reims. Rejetez-vous le surnaturel ? Jamais personne ne fut aussi réaliste que cette mystique ; […]. Pour les Républicains, c’est l’enfant dupeuple qui dépasse en magnanimité toutes les grandeurs établies. […] Enfin les socialistes ne peuvent oublier qu’elle disait : “J’ai été envoyée pour la consolation des pauvres et des malheureux.” Ainsi tous les partis peuvent réclamer Jeanne d’Arc. Mais elle les dépasse tous. Nul ne peut la confisquer. C’est autour de sa bannière que peut s’accomplir aujourd’hui, comme il y a cinq siècles, le miracle de la réconciliation nationale. »[2] conclut le député.
Avec Henri MARTIN, l’historien : Elle est « le Messie de la nationalité et l’âme même de la France »[3].
Avec ARAGON lui-même magistral : « On peut admettre qu’il y a en France deux grandes traditions : la chrétienne et la matérialiste. Où prend-on qu’elles sont inconciliables ? Ne les trouve-t-on pas d’accord lorsque c’est la France qui est en jeu ? Je n’imagine pas, sous le prétexte que je me réclame de la seconde que je pourrai par exemple vouloir chasser de notre commun martyrologue Jeanne d’Arc, pour ce qu’elle disait entendre des voix. Ce qui est pour moi essentiel dans Jeanne d’Arc, héroïne de France, ce n’est pas qu’elle entendit Monsieur saint Michel, c’est qu’elle ait sauvé le royaume de France »[4] conclut ARAGON.
Avec Léon BLOY, l’historien : « Ame joyeuse, adolescente, magnifique ! (…) On avait jugé la France caduque, sinon tout à fait défunte, et voici qu’elle apparaissait, éblouissante de jeunesse » [5]
Enfin, avec Joseph DELTEIL, le grand écrivain : « La suprême vertu de Jeanne, c’est son ignorance. Elle ne connaît pas la courbe, le cercle. (…) elle n’use pas de l’intelligence ; elle a mieux : l’instinct ! Jeanne d’Arc est la glorification de l’Instinct ! » [6].
Et Joseph DELTEIL de conclure : « Il me semble que le monde moderne a un besoin profond des simples enseignements de la Pucelle. Dans tous les domaines, dans les arts comme dans la vie, qu’il s’agisse des fondements de la métaphysique ou des quotidiens ennuis du pot-au-feu, homme, sois gai et hardi ! (…) sois simple ; sois gai et hardi ; là est la joie, la large joie de l’esprit et du sens ! »
OUI ! Nous le comprenons maintenant, nous avons beaucoup à apprendre des leçons de Jeanne.
Une immense leçon à retenir … et d’abord celle-là :
Jean-Luc PUJO, est écrivain et militant républicain. Il préside les Clubs “Penser la France”. Il est rédacteur en chef du journal en ligne Politique-actu.com
[1] « L’armée nouvelle » Jean Jaures ;
[2] Proposition de loi – Journal officiel n°699 – annexe au procès-verbal de la 2ème séance du 14 avril 1920 ;
[3] « Jeanne d’Arc et le conseil de Charles VII » Henri Martin ;
[4] « La conjonction et » dans « Controverse sur le génie de la France » Aragon ;
[5] « Jeanne d’Arc et l’Allemagne » Léon Bloy ;
[6] « Jeanne d’Arc » Joseph Delteil ;
[*] Il existe en France deux fêtes nationales « Jeanne d’Arc » : l’une religieuse célébrée par l’Eglise catholique à la fin du mois de mai ; l’autre républicaine, célébrée tous les 2ème dimanche du mois de mai. La ville d’Orléans fête également chaque 8 mai, l’anniversaire de la libération de la ville par Jeanne (8 mai 1429). Le défilé du 1er Mai créé par le Front National n’a aucun fondement juridique et historique.
[**] Statue équestre en bronze de Jeanne d’Arc du sculpteur français Paul Dubois présentée au salon des artistes français en 1895. Plusieurs exemplaires de la statue existent : place Saint-Augustin à Paris, place du Cardinal-Luçon à Reims, église Saint-Maurice à Strasbourg, Meridian Hill Park à Washington.