« Carte Nationale d’Identité des Français en ANGLAIS ? Une immense provocation ! » (Penser la France)
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Les Clubs « Penser la France » soutiennent totalement cet appel national et international à la résistance contre cette forfaiture !
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« UNE FORFAITURE CIVIQUE ET LINGUISTIQUE : la FUTURE CARTE D’IDENTITÉ FRANÇAISE DEVIENDRAIT BILINGUE FRANCO-ANGLAIS ! »
Nouvelle provocation contre les francophones et les amis de la LF en France et dans le monde: le gouvernement a choisi la Semaine de la Francophonie et de la langue française pour présenter, sans le moindre débat parlementaire préalable, son projet de nouvelle carte d’identité bilingue où les rubriques seraient toutes libellées en français et… en anglais.
Cela ne suffisait pas à l’équipe gouvernementale en place de fermer les yeux sur les innombrables entorses des grandes firmes « françaises » privées et publiques (Renault, PSA) qui basculent leur communication technique vers le tout-anglais ou qui nomment leurs produits et enseignes en anglais (« Ma french Bank », TGV Night, etc.). Ca ne lui suffisait pas non plus de laisser nombre de grandes écoles et d’Universités multiplier les enseignements en anglais destinés… à des francophones dans toutes sortes de disciplines pendant que, illégalement, toutes sortes de collectivités publiques rebaptisent leurs « territoires » en anglais (O my Lot, Only Lyon, In Annecy Mountains, etc.).
Enfin, ça ne suffisait pas au gouvernement de laisser la Commission de Bruxelles, sans aucune protestation française qui fût à la hauteur de cette forfaiture, installer le fait accompli d’une communication européenne exclusivement délivrée en anglais.
Voilà maintenant que l’Etat français lui-même décide de passer outre l’article II de la Constitution (« la langue de la République est le français ») et de violer lui-même, et fort grossièrement, la loi Toubon de 1994 (le français est la langue de… » citer entièrement) en éditant une carte d’identité dont l’effet réel sera de désétablir le français de son rôle de seule langue officielle du pays, de le reléguer au rang de langue locale en niant sa dimension internationale et d’instituer du même coup l’anglais – et cela en plein Brexit! – comme seule langue internationale reconnue par la France.
De plus en plus se confirme la volonté, voire l’acharnement des milieux dominants imbus d’idéologie atlantiste et « post-nationale » de désétablir à toute vitesse notre langue nationale, premier service public de France, socle de la République indivisible et ciment de la Francophonie internationale.
Cette carte d’identité de la honte est un test de la résistance civique et linguistique des citoyens. Si nous citoyens français laissons passer cette grossière forfaiture linguistique, le pouvoir saura qu’il peut donner son feu vert à l’entreprise visant à faire de l’anglais la seule langue de travail de l’UE, puis à en faire une langue co-officielle en France même: ce qui accélèrera prodigieusement la politique linguistique d’arrachage du français, de substitution systématique de l’anglais à notre langue maternelle commune et de basculement général, en France et dans le reste de l’UE, à la langue unique ardemment désirée par la finance et par les grandes sociétés transnationales, avec tous les énormes dangers que cela représente sur les plans économique, social, culturel et politique.
C’est pourquoi nous, associations de défense du français, adjurons les parlementaires, les intellectuels, les syndicalistes, les journalistes, d’interpeller fortement le président de la République et le gouvernement, qui jusqu’ici n’ont même pas la courtoisie démocratique de répondre à nos adresses citoyennes, pour qu’ils retirent au plus tôt ce projet attentatoire à la loi, à la Constitution, à la personnalité même de la France et à la langue commune du peuple français et des autres peuples de la Francophonie internationale.
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