« Emmanuel MACRON ou le Cygne noir du capitalisme français ! » (Penser la France)

5 août 2020

[Départ d’Edouard Philippe – M. Castex et le nouveau gouvernement – intervention du 14 juillet du président de la République – déclaration de politique générale du Premier ministre – sommet européen du 20 juillet – Automne 2020 explosif]

Communiqué national

Le 4 Août 2020.

 

Au soir du 1er tour de l’élection présidentielle 2017, nous avons alerté les Français sur les mécanismes dissimulés qui ont permis à un jeune énarque banquier d’accéder à la présidence Française.

Les anomalies de cette campagne – financements irréguliers, couvertures médiatiques ouvertement déséquilibrées, interventions dissimulées dans la campagne des adversaires (…) – ont révélé la tentative désespérée d’une partie du capitalisme français de garder la main, coûte que coûte.

L’impréparation évidente du candidat devait être compensée par son talent inné à séduire, manipuler, convaincre ses interlocuteurs avec une absence totale de mauvaise foi, révélant ainsi un trait profond de sa psychologie : Emmanuel Macron est un enfant-roi fondamentalement transgressif. Il ne fait pas preuve d’audace ou de témérité. Il se vit comme « demi-dieu » incarné.

Une fois élu, Emmanuel Macron a rencontré le réel. Ne mésestimons pas la souffrance générée par ce rendez-vous forcément douloureux.

*

La feuille de route 2017 était d’une banalité consternante : imposer aux Français la mutation de notre contrat social pour se plier aux exigences des règles économiques, financières d’une organisation néolibérale et européiste, forcément efficiente et moderne. En un mot,  réaliser les réformes structurelles que la France repousse depuis trop longtemps.

Une fois élu, Emmanuel Macron a cumulé les erreurs grossières.

La composition du premier gouvernement, le soutien d’un personnel politique de 2ème classe – M. Bayrou, M. de Rugy, M. Ferrand – ne pouvait qu’annoncer les échecs successifs.

Les réformes structurelles imposées se sont  heurtées à la résistance de très nombreux Français et les conflits sociaux généralisés n’ont pu qu’alimenter le rejet d’une méthode … donc de l’homme.

Mobilisation générale – tout secteur confondus – contre la réforme des Retraites, mobilisation historique des Gilets Jaunes, front commun – ou presque – des partenaires sociaux…

La communication artificielle d’Emmanuel Macron ne pouvait que raffermir le sentiment des Français dans la nécessité de résister à un homme politique visiblement hors sol.

Le travail patient d’Edouard Philippe, sa proximité avec les élus de droite comme sa connaissance fine des structures administratives françaises ne pouvaient qu’éclairer d’un jour nouveau cette insuffisance.

Au service d’une même politique, l’un et l’autre, connurent ainsi un sort fort différent.

La survenance de la Crise du Covid 19 a fini par révéler le tréfonds de ce duel au sommet de l’exécutif français.

Durant la tempête, Matignon a dirigé le pays. Certes, c’est le rôle du Premier ministre, puisque l’hôtel Matignon est la tour de contrôle de l’Etat.

Mais le contraste fut saisissant.

L’Elysée aurait pu – aurait dû – simplement se contenter d’exister à ses côtés, sans verser dans la crispation agitée.

Les Français ne s’y sont pas trompés préférant l’un plutôt que l’autre sans ambiguïté.

Il était donc temps de remercier l’heureux élu havrais.

*

Durant toute cette période, il faut le dire, les prises de parole présidentielles furent quasiment insipides.

La dernière en date – du 14 juillet 2020 – est une figure de style comme si l’homme ne comprenait pas le rôle qui lui est assigné.

La nomination d’un Magistrat-Préfet ambitieux à Matignon puis d’un couple légendaire de plateau de télévision au gouvernement, pour assurer le buzz des journaleux aux ordres, aura fini de convaincre que l’homme de l’Elysée ne sait pas gouverner. L’a-t-il su jamais ?

L’effondrement d’Emmanuel Macron est enfin confirmé en creux par les justifications avancées pour ces nominations : « Gaulliste social », M. Castex a une spécialité revendiquée – les petits « trains jaunes » – illustrant un très modeste mandat local. Il faut le dire, l’élu de terrain a été fort à propos parachuté en 2008 sur les conseils avertis de la « sarkozy », sa patrie d’adoption, révélant ainsi sa nature profonde… antigaulliste et antisociale.  A moins que l’homme ne soit inconséquent.

La nouvelle ministre de la culture – que les Français connaissent bien pour ces prestations télévisuelles enlevées durant lesquelles la brave dame embrassait des culs nus ou tâtait le sein d’une camarade – est annoncée comme « aimant l’opéra ». Ouf !

Le garde des sceaux – l’avocat tempétueux – devient chef … du Parquet après l’avoir constamment caricaturé – pour ne pas dire insulté. Un soufflet pour les magistrats qui entrainera la recherche constante de justification par cet égotiste piégé par lui-même.

Heureusement, l’honneur est sauf : M. Darmanin est nommé ministre de l’intérieur, de quoi occuper le gouvernement en son entièreté et durant des mois à défendre – suprême ambition – la « présomption d’innocence ».

Le discours de politique générale du Premier ministre – le 15 juillet 2020 – a été un des plus pauvres de la Vème République. Et pour cause.

Le gouvernement de M. Castex est un gouvernement mort-né.

*

Ces Hommes – il faut le dire – ne sont pas des Hommes d’Etat. Ils ont fait le choix de la fin de la France. Ils trouvent ainsi un sens à leur carrière, comblant leur absence de pensée politique, s’imaginant un destin quand leur insuffisance offrait jusque-là un miroir gênant à leur médiocrité intellectuelle et morale.

Convaincus par une idéologie de pourrissement –  néolibérale et européiste – ils se mettent au service des puissants – les seuls qui dirigent et qui récompensent.

Et le premier d’entre eux : Emmanuel Macron.

Mais qui tient la main du président de la République Française ?

Il faut bien sûr chercher la réponse dans le soutien inconditionnel apporté par Hillary Clinton, Barack Obama… et Georges Soros. Du coté des abysses.

Emmanuel Macron se révèle ainsi – plus que jamais aujourd’hui – comme le Cygne noir du capitalisme français espérant – objet sublime – un strapontin au cœur de la gouvernance mondiale.

Le spectacle affligeant du dernier sommet européen du 20 juillet finit de nous convaincre que la France ne peut espérer se grandir comme supplétif de la machine de guerre allemande.

Les petits pays du Nord de l’Europe ne s’y sont pas trompés. Le sommet européen était un rendez-vous fabriqué pour relancer le pauvre candidat français. Qui peut encore y croire ?

*

L’effondrement politique de la France s’opère sous nos yeux.

Ce spectacle est douloureux pour tous ceux qui conservent une haute Idée de notre Nation.

Parce que le patriotisme n’est ni de droite, ni de gauche – il est du cœur et de la raison – devraient maintenant s’insurger, tous ceux qui ont à cœur le souci de la France.

*

Pour les Clubs « Penser la France », la priorité des Françaises et des Français est de retrouver leur pleine souveraineté politique.

Il faut réaffirmer – contre les oligarchies qui ont réussi le coup d’Etat de 2008 – que seul le peuple est souverain.

Des Hommes sont morts pour affirmer ce principe qui nous est aujourd’hui contesté.

Les Françaises et les Français sont spoliés.

Pire, les politiques qu’ils se voient imposées mettent en danger leur propre sécurité. Un comble.

Sécurité sanitaire quand des décennies de politique néolibérale ont imposé la destruction de notre système de santé, l’un des plus performants au monde, modernisé sous la loi du zéro stock, provoquant des drames encore mésestimés.

Sécurité stratégique quand l’ensemble de notre production manufacturière est délocalisé vers l’Asie livrant ainsi nos économies à la merci de pays lointains. En cas de conflit mondial, notre nation serait impuissante à résister après quelques semaines.

Cette politique folle a été présentée comme l’apanage de la modernité quand des esprits chagrins alertaient très tôt sur ses dangers.

Des Hommes se sont affrontés. Ceux qui ont violés la Nation sont encore au pouvoir, qui tentent de masquer leur incurie et leur bêtise par mille artifices. Qui est dupe ?

*

Tout l’annonce : la rentrée de l’automne 2020 sera explosive même sous contrôle social permissif dissimulé par la pandémie du Covid19.

*

Pour les Clubs « Penser la France », il existe une voie. Celle inspirée par nos ainés, par la noblesse de leur engagement, la force de leurs valeurs incarnées par le programme du Conseil National de la Résistance. Ils ont permis de bâtir la France moderne et indépendante que nous aimons.

Les Clubs « Penser la France » encouragent les Français à se réapproprier leurs droits politiques et à travailler à imposer les valeurs qui ont fait la force de la France : Liberté, Egalité, Fraternité et Souveraineté.

Tel est le programme du nouveau Conseil National de la Résistance que les Clubs « Penser la France » invitent les Français à rejoindre.

*

Disons aux Français l’évidence : le macronisme, comme le sarkozysme, est une sale parenthèse bientôt refermée.

*

Les Clubs « Penser la France » appellent les Françaises et les Français à travailler à ouvrir la seule voie de la modernité qui s’impose : il faut absolument rendre la parole au peuple souverain.

___

#penserlafrance

CONTACT: penserlafrance@penserlafrance.fr – 01.73.64.98.68

Les Clubs « Penser la France » travaillent au soutien de plusieurs initiatives politiques de refondation autour d’un  « nouveau Conseil National de la Résistance » réunissant communistes authentiques et gaullistes authentiques et au-delà tous citoyens militants pour l’indépendance de la France.

Les Clubs « Penser la France » militent pour les trois sorties immédiates : Sortie de l’OTAN – Sortie de l’UE – Sortie de l’EURO.

Source: www.penserlafrance.fr