« La Commune, cœur de la démocratie » (Penser la France)
– communiqué national du dimanche 10 décembre 2017 –
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La Commune – comme l’État – est au fondement de la démocratie française, de sa réalité politique.
Depuis près de vingt ans, le travail vicieux du ministère de l’Intérieur – et de ses directions scélérates, la DGCL* et la DMAT** – entraîne la destruction programmée de l’État républicain.
Tout est fait pour favoriser l’effacement des frontières de l’État à travers la mise en œuvre d’un espace Schengen ouvert à tous les vents, quand il ne s’agit pas de favoriser la mise en œuvre d’espaces transfrontaliers.
Dans ce même esprit, tout est fait pour détruire la Commune en organisant des transferts de compétences sans transfert budgétaire sérieux pour démontrer – avec quel vice – l’obsolescence des appareils administratifs.
Le département – héritage républicain de la Révolution française – est d’ores et déjà moribond.
Cet effacement de la Commune, de l’État-Nation et du département a pour seul but – en favorisant la Région, l’intercommunalité – de préparer l’avènement d’un État fédéral européen dirigé par Bruxelles.
Cette réorganisation territoriale s’opère par le travail vicieux de destruction, mené par un corps préfectoral aux ordres, dont l’inculture politique n’a d’égale que la médiocrité républicaine, favorisée par des promesses de promotions indignes de la grande tradition du service de l’État.
Trahissant l’esprit même de la France, le ministère de l’Intérieur met en place un schéma autant post-politique que post-démocratique et post-national.
Après avoir bâti l’État républicain, le ministère de l’Intérieur le détruit aujourd’hui.
Après avoir façonné l’État-Nation, il travaille aujourd’hui à sa perte.
Les premières lois de décentralisation à l’esprit tout girondin n’avaient en fait pour seule fonction , que de préparer – une fois de plus – la trahison de la Nation.
La Loi NOTRe du 7 aout 2015 et la Loi MAPTAM du 27 janvier 2014 sont un concentré de mesures antirépublicaines, véritable poison pour la démocratie française.
Au nom de principes éculés – les économies d’échelles – hérités d’une pensée économique libérale qui a prouvé toute son inefficacité, il s’agit d’imposer à des dizaines de milliers d’élus locaux et à des millions de Français, des mécanismes déstructurants de l’identité française.
Cette démarche est diabolique. Nous le répétons.
Favoriser la démocratie imposerait – au contraire – de renforcer la Commune, renforcer les pouvoirs du maire, celui des organes délibérants – notamment en renforçant le rôle des oppositions municipales -, de renforcer l’expertise et le contrôle, non de détruire la Commune.
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Les Clubs « Penser la France » veulent réaffirmer avec force que « la Commune est le cœur de notre démocratie ».
Détruire la Commune pour préparer – contre la volonté d’une grande majorité de Français – l’émergence d’un État fédéral européen est un acte de haute trahison contre la France, contre la République.
Les Clubs « Penser la France » veulent dire – avec tous les Français – combien ils sont attachés aux Communes de France et au rôle essentiel des maires de France.
Les Clubs « Penser la France » appellent tous les Français à se mobiliser pour soutenir – par tous moyens – la Commune, « cœur de la Démocratie ».
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#penserlafrance
CONTACT: penserlafrance@penserlafrance.fr – 01.73.64.98.68
Les Clubs « Penser la France » travaillent au soutien de plusieurs initiatives politiques de refondation autour d’un « nouveau Conseil National de la Résistance » réunissant communistes authentiques et gaullistes authentiques.
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Notes :
*DGCL : DIRECTION GÉNÉRALE DES COLLECTIVITÉS LOCALES
** DMAT : DIRECTION DE LA MODERNISATION ET DE L’ACTION TERRITORIALE